jeudi 30 avril 2009
la faim monde
Un droit inaliénable
Le droit de s’alimenter est un droit fondamental. Or, dans les pays les plus pauvres, 50 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition alors qu’ils ne sont que 5 % dans nos pays développés. Et c’est dès l’enfance que se prépare une bonne santé. Comment aller à l’école, réfléchir, travailler quand on ne mange pas à sa faim...
Par ailleurs, une alimentation suffisante et équilibrée dès le plus jeune âge écarte les risques de maladies adultes.
D'autres causes
Des famines peuvent résulter d’accidents climatiques, de tremblements de terre comme ça a été le cas au Vénézuala, au Salvador, en Turquie... mais les gouvernements et l’aide internationale trouvent alors les moyens d’agir vite et de fournir une aide alimentaire provisoire.La guerre entretient la faim : depuis 10 ans, de nouveaux conflits se sont déclarés dans des régions jusque-là épargnées comme les Balkans, l’Indonésie. Les guerres civiles incessantes en Afrique empêchent le pays de s’engager dans la reconstruction économique et de développer l’agriculture. Dans ces situations, l’aide alimentaire internationale ne parvient pas toujours aux populations civiles.
Le droit de s’alimenter est un droit fondamental. Or, dans les pays les plus pauvres, 50 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition alors qu’ils ne sont que 5 % dans nos pays développés. Et c’est dès l’enfance que se prépare une bonne santé. Comment aller à l’école, réfléchir, travailler quand on ne mange pas à sa faim...
Par ailleurs, une alimentation suffisante et équilibrée dès le plus jeune âge écarte les risques de maladies adultes.
D'autres causes
Des famines peuvent résulter d’accidents climatiques, de tremblements de terre comme ça a été le cas au Vénézuala, au Salvador, en Turquie... mais les gouvernements et l’aide internationale trouvent alors les moyens d’agir vite et de fournir une aide alimentaire provisoire.La guerre entretient la faim : depuis 10 ans, de nouveaux conflits se sont déclarés dans des régions jusque-là épargnées comme les Balkans, l’Indonésie. Les guerres civiles incessantes en Afrique empêchent le pays de s’engager dans la reconstruction économique et de développer l’agriculture. Dans ces situations, l’aide alimentaire internationale ne parvient pas toujours aux populations civiles.
la faim dans le monde
Pour mener une vie active en bonne santé, un être humain a besoin de 2400 calories par jour. La production mondiale agricole permettrait d’offrir à tous les habitants de la planète 2700 calories par jour. C’est plus qu’il n’en faut... Pourtant, si depuis trente ans le nombre de personnes souffrant de la faim a diminué dans le monde, la situation s’aggrave dans certains pays.
Les faits
Près de 800 millions de personnes souffrent encore aujourd’hui de la faim dans le monde. 86 pays ne produisent pas eux-mêmes de quoi nourrir leur population et n’ont pas l’argent nécessaire pour importer de la nourriture.
La moitié de ces pays sont en Afrique, seul continent où la malnutrition est en progression.L’Europe est elle aussi touchée : en ex-Yougoslavie, 2 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire et, même en France, 2 millions de personnes sont mal nourries.
Qui est coupable ?Les pays touchés par la faim sont les plus pauvres. Les pays riches leur achètent de moins en moins cher ce qu’ils produisent et leur vendent de plus en plus cher les marchandises dont ils ont besoin. Endettés, ils ne peuvent pas développer leur économie et leurs populations sont victimes de la pauvreté et de la faim.
Les faits
Près de 800 millions de personnes souffrent encore aujourd’hui de la faim dans le monde. 86 pays ne produisent pas eux-mêmes de quoi nourrir leur population et n’ont pas l’argent nécessaire pour importer de la nourriture.
La moitié de ces pays sont en Afrique, seul continent où la malnutrition est en progression.L’Europe est elle aussi touchée : en ex-Yougoslavie, 2 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire et, même en France, 2 millions de personnes sont mal nourries.
Qui est coupable ?Les pays touchés par la faim sont les plus pauvres. Les pays riches leur achètent de moins en moins cher ce qu’ils produisent et leur vendent de plus en plus cher les marchandises dont ils ont besoin. Endettés, ils ne peuvent pas développer leur économie et leurs populations sont victimes de la pauvreté et de la faim.
la faim dans le monde
Un milliard d’être humains souffrent de la faim à l’heure actuelle, a déploré le Secrétaire général à Madrid, où il a appelé a replacer la question au premier plan des priorités à travers des mécanismes de financement fiables.
« Alors que les prix augmentaient, nous avons réalisé un accroissement de l’action humanitaire d’urgence sans précédent contre la faim et la malnutrition » en 2008, a rappelé le Secrétaire général lors du sommet de Madrid. Mais ce n’est pas suffisant : en 2008, les Nations Unies et la communauté internationale n’ont pas été en mesure de faire parvenir des semences et des engrais à tous les petits exploitants qui en avaient besoin pour deux saisons de récolte, a-t-il insisté.
Ce dernier a convenu qu’il fallait un mécanisme de coordination plus efficace pour y parvenir, avant d’exposer les conclusions du groupe d’experts de haut niveau sur la crise alimentaire, mis en place l’année dernière.
« Il faut lier les mesures prises contre la faim, les mesures pour améliorer la sécurité alimentaire, élargir la protection sociale des plus vulnérables, améliorer la production agricole et faire en sorte que les mécanismes d’échange fonctionnent en faveur des plus pauvres », a plaidé Ban Ki-moon. Deuxièmement, soutenir des partenariats, notamment en créant un Partenariat mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire. Enfin, fournir aux pays qui en ont besoin une assistance extérieure plus accessible. « Mais si nous n’avons pas de mécanisme financier viable, l’argent ne viendra pas », a-t-il insisté.A l’issue de la conférence, le Secrétaire général a remercié l’Espagne, qui accueillait la conférence, de son don de 200 millions d’euros pour ces efforts sur cinq ans, appelant les autres donateurs à faire de même. Au moins 15 pays ont fait des promesses de don, d’assistance technique et de soutien politique pour éliminer la faim.
http://secheresse.wordpress.com/2009/01/27/onu-la-faim-dans-le-monde-doit-revenir-au-premier-plan-des-priorites-unnews/
« Alors que les prix augmentaient, nous avons réalisé un accroissement de l’action humanitaire d’urgence sans précédent contre la faim et la malnutrition » en 2008, a rappelé le Secrétaire général lors du sommet de Madrid. Mais ce n’est pas suffisant : en 2008, les Nations Unies et la communauté internationale n’ont pas été en mesure de faire parvenir des semences et des engrais à tous les petits exploitants qui en avaient besoin pour deux saisons de récolte, a-t-il insisté.
Ce dernier a convenu qu’il fallait un mécanisme de coordination plus efficace pour y parvenir, avant d’exposer les conclusions du groupe d’experts de haut niveau sur la crise alimentaire, mis en place l’année dernière.
« Il faut lier les mesures prises contre la faim, les mesures pour améliorer la sécurité alimentaire, élargir la protection sociale des plus vulnérables, améliorer la production agricole et faire en sorte que les mécanismes d’échange fonctionnent en faveur des plus pauvres », a plaidé Ban Ki-moon. Deuxièmement, soutenir des partenariats, notamment en créant un Partenariat mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire. Enfin, fournir aux pays qui en ont besoin une assistance extérieure plus accessible. « Mais si nous n’avons pas de mécanisme financier viable, l’argent ne viendra pas », a-t-il insisté.A l’issue de la conférence, le Secrétaire général a remercié l’Espagne, qui accueillait la conférence, de son don de 200 millions d’euros pour ces efforts sur cinq ans, appelant les autres donateurs à faire de même. Au moins 15 pays ont fait des promesses de don, d’assistance technique et de soutien politique pour éliminer la faim.
http://secheresse.wordpress.com/2009/01/27/onu-la-faim-dans-le-monde-doit-revenir-au-premier-plan-des-priorites-unnews/
faim monde, une bombe à retardement
Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes
16 septembre 2002 :
815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé par l'Onu.
30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre.
24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes.
3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de plus qu'un Africain !
350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement.
Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.http://www.liberation.fr/page.php?Article=48825&Template=GALERIE&Objet=1268
16 septembre 2002 :
815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé par l'Onu.
30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre.
24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes.
3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de plus qu'un Africain !
350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement.
Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.http://www.liberation.fr/page.php?Article=48825&Template=GALERIE&Objet=1268
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